TPE sur la femme politique
Des "hommes" politiques comme les autres
Malgré tout ce qu'on peut dire, certaines femmes se sont comportées comme de vrais « hommes » politiques. Par exemple, Margaret Thatcher, surnommée la dame de fer, a parfois manqué de sensibilité. En 1981, elle a notamment laissé mourir des hommes qui faisaient une grève de la faim pour obtenir l'indépendance de l'Irlande du nord.
Dans son discours, Béatrice Santais met parfois en avant des parties de son programme qui ne sont pas spécifiques d'une femme, mais qui, au contraire peuvent être communs aux hommes comme aux femmes.
Béatrice Santais semble être proche de la population. De ce fait, on retrouve dans le dépliant de sa campagne électorale beaucoup plus de pronoms personnels « nous » que de pronoms personnels « je ». Elle écrit « Nos services publics », « nos concitoyens », « nos territoires », « nous devons » et non pas « les services publiques » ou « mes concitoyens». Cela signifie qu'elle implique tous les citoyens dans son programme. Elle a une volonté de rassemblement.
Elle s'investit dans des projets précis, et en particulier des projets locaux. Elle souhaite, entre autres, participer au « développement de filières de formation professionnelle » du « Lycée de la montagne de Saint-Michel de Maurienne » et donner « plus d'autonomie et de moyens aux collectivités locales »
Elle fait plusieurs promesses de campagne, précises et concrètes. Elle écrit notamment « Je soutiendrai à l'Assemblée Nationale la création en cinq ans de 60 000 postes supplémentaires dans l'éducation ». Elle utilise le futur ainsi que la première personne du singulier pour affirmer son implication dans les projets de loi avec la répétition de « Je voterai ».
Elle prouve son intérêt aux différentes problématiques en citant beaucoup de chiffres et de dates, comme par exemple « 750 000 emplois, 400 000 ces cinq dernières années ».
Lors de notre entrevue avec Béatrice Santais, nous lui avons demandé ce qu'elle pensait de la citation d'Edith Cresson sur le physique, et d'après elle, il n'y a pas de différence sur ce point là : "Si le physique d’un homme ou d’une femme politique peut être un atout [...] son principal atout provient de sa force de conviction, de sa capacité à expliquer les choses, même si elles sont compliquées, de son ouverture d’esprit, de sa pédagogie."
Madame Santais et Monsieur Chemin à la rencontre des électeurs, sur le marché de Saint Jean de Maurienne
« Pour réussir en politique, que l’on soit un homme ou une femme, il faut avoir une capacité à convaincre. Convaincre, c’est séduire, donc il vaut mieux être bien physiquement. »
D’Edith Cresson, extrait du journal Le Point (20 mai 1991)